
Une éco-cité, ou ville durable, est une ville écologiquement saine. Ils sont planifiés sur le principe de vivre selon les moyens de l’environnement. l’écocité est aménagée et gérée selon des objectifs et des pratiques de développement durable sur des problématiques aussi vastes que la qualité de l’air, la gestion de l’énergie, de l’eau et des déchets, mais aussi les transports (mode de transport « doux » comme le vélo, développement des transports en commun en site propre comme le tramway, ou encore de l’autopartage, éventuellement avec des véhicules électriques). Les aspects sociaux (mixité sociale) et économiques (création de l’emploi) sont en outre concernés. Cette cité en appelle à l’engagement de l’ensemble de ses habitants.
L’idée contient également des objectifs de stimulation de la croissance économique, de réduction de la pauvreté et d’amélioration de la santé. Notamment, un objectif clé est d’atteindre des densités de population plus élevées afin d’atteindre une plus grande efficacité. Cela constitue un argument solide en faveur d’infrastructures multifonctionnelles formant la base des éco-villes.
On estime que plus de 50 % de la population mondiale vit aujourd’hui dans des zones urbaines. Ces grandes communautés présentent à la fois des défis et des opportunités pour les développeurs soucieux de l’environnement. Chaque ville est unique, il n’y a pas un seul modèle ou une seule façon de se concentrer sur le concept parfait. Les experts ont fait des allers-retours entre l’utilisation d’une gamme de termes, qui comprenait «ville jardin», «ville verte», «ville durable», «ville écologique», «ville intelligente» ou «ville jardin aquatique». De toute évidence, chacun de ces termes représente un ensemble spécifique de préoccupations, se rapportant à des contextes spécifiques et à des moments spécifiques.
Les méthodes pratiques pour créer des villes durables comprennent:
– Différents systèmes agricoles tels que les parcelles agricoles au sein de la ville (banlieue ou centre). Cela réduit la distance que les aliments doivent parcourir du champ à la fourchette. Cela peut être fait soit par des parcelles agricoles à petite échelle/privées, soit par une agriculture à plus grande échelle (par exemple, des grattoirs agricoles).
– Les sources d’énergie renouvelables, telles que les éoliennes, les panneaux solaires ou le biogaz créé à partir des eaux usées pour réduire et gérer la pollution. Les villes offrent des économies d’échelle qui rendent ces sources d’énergie viables.
– Diverses méthodes pour réduire le besoin de climatisation (une demande énergétique massive), telles que les applications de refroidissement radiatif diurne passif, la plantation d’arbres et l’éclaircissement des couleurs de surface, les systèmes de ventilation naturelle, une augmentation des éléments aquatiques et des espaces verts d’au moins 20 % de la surface de la ville. Ces mesures contrent « l’effet d’îlot de chaleur » causé par une abondance de goudron et d’asphalte, qui peut rendre les zones urbaines plus chaudes de plusieurs degrés que les zones rurales environnantes, jusqu’à 6 °C le soir.
– Amélioration des transports en commun et augmentation de la piétonnisation pour réduire les émissions des voitures. Cela nécessite une approche radicalement différente de l’urbanisme, avec des zones commerciales, industrielles et résidentielles intégrées. Les routes peuvent être conçues pour rendre la conduite difficile.
– Une densité de construction optimale pour rendre viables les transports en commun mais éviter la création d’îlots de chaleur urbains.
– Les toits verts modifient le bilan énergétique de surface et peuvent contribuer à atténuer l’effet d’îlot de chaleur urbain. L’intégration de toits écologiques ou de toits verts dans votre conception contribuera à la qualité de l’air, au climat et au ruissellement de l’eau.
– Transport zéro émission, etc.
Voici un exemple très spécifique d’éléments individuels qui s’additionnent pour former des systèmes qui sont identifiés par certains des noms ci-dessus : La conception innovante des systèmes de chaussée peut être le résultat de l’objectif d’atteindre la multifonctionnalité. En utilisant des matériaux durables et des techniques appropriées, des chaussées perméables sont construites afin de permettre le mouvement des eaux pluviales à travers la surface. De plus, le ruissellement est réduit, les solides en suspension sont piégés et les polluants filtrés, améliorant ainsi la qualité de l’eau. Cette idée s’incarne dans l’aménagement de routes, de sentiers, de pelouses, de stationnements, de pistes cyclables, de voies d’accès de service ou d’urgence, d’accotements routiers et aéroportuaires, de trottoirs et d’entrées résidentielles.
Sources:
- https://thewaterchannel.tv/articles/ccc-eco-city/
- https://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/ecocite-ville-durable.php4
- https://en.wikipedia.org/wiki/Sustainable_city
- https://www.thenatureofcities.com/2017/03/05/seven-things-need-know-ecocities/
- https://energyinformatics.springeropen.com/articles/10.1186/s42162-020-00107-7
- Rapport: http://www.diva-portal.org/smash/get/diva2:631136/FULLTEXT02
- By: Karim
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